Jour 2 : Lundi 1er Juin

Publié le par Champix

Rien à signaler de nouveau.
J'ai gobé mon Champix ce matin mais cette fois ci avec quelque chose dans le ventre et je n'ai ressenti aucune nausée...

Concernant ma consommation, j'ai fumé davantage aujourd'hui mais sans jamais ressentir un quelconque plaisir. Tout comme le premier jour, la cigarette à un goût bizarre, désagréable et j'ai beaucoup de mal à la finir.
Le plus frustrant je crois, c'est le fait de ne rien ressentir lorsque on tire sur sa clope. Le champix semble avoir un effet très puissant. Ci dessous un professeur a écrit l'article suivant :

 "Le Champix (varenicline) des laboratoires Pfizer est commercialisé en France depuis le 12 février 2007. J’ai demandé au Pr Robert Molimard, fondateur en France de la tabacologie, son avis sur cette nouvelle molécule.
Il existe normalement à la surface de beaucoup des neurones des "récepteurs". Ils ont souvent été comparés à des "serrures" diverses que peuvent ouvrir des "clefs" particulières. Ces clefs peuvent être des hormones circulantes, ou des "neuromédiateurs" que fabriquent les neurones pour communiquer avec leurs voisins et les activer ou les freiner.
 
La clé naturelle de beaucoup de ces récepteurs, très répandus dans l’organisme, est l’acétylcholine. C’est une sorte de passe-partout qui peut activer plusieurs types de récepteurs.
 
La nicotine est une fausse clé qui fonctionne sur un type particulier de récepteurs à l’acétylcholine.
 
A faible dose, comme c’est le cas chez le fumeur, elle les active, puis s’en va.  
Son action, par exemple faire contracter une petite artère, est de courte durée.
 
A forte dose, la stimulation est également brève, mais la fausse clé occupe le terrain, bloque la serrure, ce qui fait que lorsqu’un neurone sécrète de l’acétylcholine pour activer le récepteur, celui-ci ne peut faire contracter l’artère, qui reste largement ouverte.
 
La varénicline agit de la même façon que la nicotine, avec quelques différences :  
  Son "affinité " pour le récepteur est 15 fois plus forte. - Aux doses utilisées, elle le stimule, mais elle y reste accrochée plus longtemps, empêchant la nicotine (et l’acetylcholine) d’agir.
 
De plus, alors que la moitié de la dose de nicotine est éliminée en deux heures, il faut 24 heures à la varenicline.
 
Cette persistance dans l’organisme apparenterait donc plutôt le traitement par le Champix à l’action prolongée des timbres à la nicotine qu’à celle des gommes ou des inhaleurs. Une autre particularité est que les effets de la nicotine d’une cigarette semblent bloqués par la varenicline du fait de sa plus forte affinité pour le récepteur. Cela pourrait aider à ne pas "rechuter" à l’occasion d’un petit "dérapage". Mais tout ceci est bien théorique, et l’on juge un arbre à ses fruits."

Toujours pas d'effets sencondaires notoires pour l'instant. Je n'ai (presque) pas envie de fumer c'est tout. Je me force pourtant (habitude ? besoin de profiter de ma dernière semaine avec clopes?)...
A échelle réduite c'est un peu comme lorsque qu'on est malade (rhume; grippe) et qu'on ne ressent pas l'envie de fumer et pourtant on fume et ce n'est pas agréable du tout. La c'est pareil, le virus en moins. J'ai bien du fumer une dizaine de clopes (max) aujourd'hui.

PS : Je ne maîtrise absolumment pas la technique du blog et je ne sais même pas si le mien est accessible via internet. Bref si tel était le cas, n'hésitez pas à me faire part de vos commentaires.
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